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Publié le 23 Décembre 2013 par siroko45110

Le premier cœur entièrement artificiel et totalement autonome a été transplanté mercredi dernier sur un patient souffrant d'une grave insuffisance cardiaque par une équipe de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris. Ce cœur mi-vache, mi-machine a demandé plus de 10 ans d'élaboration.
C'est un grand jour ! Le professeur Alain Carpentier, chirurgien cardiaque peut être fier de lui. Après plus de 10 ans d'efforts, d'obstacles, de ténacité, il est enfin parvenu à « sauver un malade ». Car ici, l'enjeu n'est pas d'implanter un cœur artificiel, mais bien de sauver des vies.
Les traitements de l'insuffisance cardiaque sont essentiellement palliatifs: médicaments, réadaptation cardiovasculaire, stimulation multi-site, techniques chirurgicales conventionnelles de revascularisation, d'annuloplastie mitrale, assistance circulatoire mécanique ...
Pour les patients en insuffisance cardiaque avancée bi-ventriculaire, réfractaires à toutes ces options, le seul traitement est la greffe cardiaque. Or, il y a moins de 4.000 cœurs de donneurs disponibles chaque année dans le monde, pour plus de 100.000 patients qui attendent une solution.
Avec l'aide d'ingénieurs d'Airbus et d'EADS, la société Carmat, créé par Alain Carpentier, a réussi l'impossible : fabriquer un cœur entièrement artificiel mélangeant matériaux plastiques et biologiques, offrant le meilleur confort possible pour un patient. Aujourd'hui, le cœur pèse 900 grammes seulement, ce qui rend la greffe compatible avec 70 % des thorax d'homme, et un 25% des thorax féminins.
Le patient, âgé de 75 ans, souffrait d'une insuffisance cardiaque ayant atteint un stade terminal. Ce qui signifie que sa vie était menacée à court terme. Même si l'opération s'est bien déroulée, il est encore trop tôt pour crier victoire. Il faut encore que le patient s'acclimate, et qu'avec le temps, ce cœur tienne bien ses promesses.

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